Femina 13 depression enfants

L' enfant serait-il devenu le parent pauvre d'une société qui prend peur ?

A un âge pourtant avancé de notre civilisation, au sein d'une société occidentale ultra développée, le statut de l'enfant paraît flou et soulève bien des  paradoxes. C'est ce que révèle la crise que nous traversons actuellement. Au sein d'une nation moderne où l'homme et la femme semblent pourtant accomplis en tant qu'adultes, laquelle nation reconnaît leur valeur, les enfants sont de plus en plus vulnérables devant l'état psychique de leurs ainés sous pression. Mais comment peut-on en arriver à un tel constat ? Serait-ce un retour en arrière ?

La nation en question reconnaît bien que son peuple a une valeur, certes, mais cette appréciation n'est pas vraiment juste humainement parlant. C'est semble-t-il une approximation numéraire, chiffrée de ce qu'il représente pour les hautes instances. Aujourd'hui pour cause de pandémie de la covid-19, c'est un code barre qui identifie les citoyens ayant rempli le devoir vaccinal largement suggéré à partir de douze ans, lequel leur permet de circuler librement et de poursuivre leurs activités. Un cryptogramme semblable à celui que ces derniers peuvent voir sur le paquet de confiseries qu'ils achètent au supermarché en compagnie de leurs parents. Un QR code, un code d'accès limité, comme un prix à payer pour le droit d'exister au sein d'une société qui semble avoir perdu ses moyens, son bon sens, mais visiblement pas ses moyens financiers pour face à la circulation d'un virus bien déterminé à faire comprendre à notre humanité qui s'aseptise et se déshumanise à grand train qu'elle s'en va droit dans le mur, comme frappée dans sa chair pour non-respect de ses lois naturelles.

Aujourd'hui, il existe des citoyens auxquels on avait encore jamais réservé une place de choix à un si jeune âge dans la pyramide sociale. Et pourtant, ces jeunes se voient comptés parmi les adultes responsables pour les besoins de la cause sanitaire. Les enfants n'ont pas nécessairement à cœur de gravir à tout prix les échelons de la société, ni de se hisser à des sommets où l'argent est roi. Ils n'ont pas d'ordinaire et par nature l'ambition d'appartenir à ce type de société ultra-matérialiste déconnectée de leur vivance, s'ils ne sont pas magnétisés par le tout numérique et autres intelligences artificielles qui leur sont mises à disposition au quotidien pour leur rendre la vie plus facile. Eux que l'on qualifie souvent d'innocents préfèrent se poser des questions existentielles, sur les mystères de la vie auxquelles peu de personne ne peut leur apporter de réelles réponses. Ils ne sont pas intéressés par l'appât du gain avant un certain âge tant qu'avec deux ou trois cailloux brillants ils peuvent troquer à satiété avec leurs semblables. Ils ne sont donc pas actifs dans la société puisqu'ils ne la servent pas encore en tant que contribuables et n'auraient par conséquent pas à endosser des responsabilités d'adultes.

Le qualificatif de citoyen a été décrété de manière ubuesque par des politiques comme une reconnaissance nouvellement réservée aux vaccinés contre la covid-19 radiant sur le champ le reste de la population souvent désigné responsable de la propagation virale. Une partie des compatriotes mise à la marge pour avoir fait le choix contraire à la vaccination, c'est à dire de s'être réservé le droit naturel à disposer d'elle-même en refusant l'injection d'un produit expérimental dont on ignore au long terme le réel danger sur la biologie humaine, la santé. La question n'est pas d'être pour ou contre la vaccination des jeunes, mais bien d'observer quel est l'espace décisionnel laissé à ces derniers quant à se faire inoculer ou non une substance aux conséquences sans doute irréversibles. A ce titre, la pression exercée sur les parents est colossale. Qui peut encore, de nos jours exercer une autorité suprême sur un être au point de le contraindre, souvent à contre cœur, à recevoir ou à donner une injection sous injonction ? Personne n'est la propriété d'une autre, pas même les enfants aux parents.

Est considéré comme citoyen un individu qui contribue au fonctionnement d'une société du point de vue de ses droits politiques. Voilà que soudainement sont placés sur un pied d'égalité le jeune et l'adulte. On a subitement propulsé l'innocent, l'embryon de l'espèce humaine, le petit d'homme au rang d'adulte avec l'impérieux devoir, la haute responsabilité de protéger ses concitoyens en recevant des doses de produit. Doses qui lui donnent le droit de détenir un laisser passer pour circuler librement sans risque de contamination à autrui et qui lui permettent possiblement de se protéger.

Ainsi un enfant à peine pubère est considéré comme "citoyen" de l'hexagone de par son carnet vaccinal dûment complété. Un être à peine pubère qui ne s'intéresse que très rarement à la question politique et qui ne contribue pas encore en tant que valeur ajoutée est considéré du jour au lendemain comme un individu devant assumer des responsabilités, celles qu'on le contraint à partager pour en délester la charge qui pèse lourd sur les épaules des plus grands. Les décideurs qui décrètent à tour de bras, par des tours de passe passe sanitaire qu' à douze ans on est devenu responsable obligent à reconsidérer l'expression populaire : "Je suis majeur et vacciné". Expression très largement employée selon laquelle il nous est permis d'agir librement dès lors qu'on a atteint la majorité et qu'on a reçu les vaccins. Et bien dans les faits pas vraiment. 

Les encouragements répétés à la vaccination contre la covid-19 des enfants sont révélateurs d'une société manipulée par la terreur morbide, de tout un système affolé qui sacrifie sur l'autel de la peur d'une part et des intérêts financiers de l'autre ce qu'il a de plus précieux; son avenir, autrement dit ses enfants. Une société où tout doit aller vite et où nous n'avons dans l'urgence que peu de temps pour s'informer personnellement nous conduisant à réagir avant d'agir. La société en apparence rutilante continue de s'ériger malgré sa décadence, un déclin inéluctable tant elle est de plus en plus déconnectée du vivant et dont les affres et autres dysfonctionnements remontent en surface en cette période de crise, de divulgation. Une période sombre où la lumière se fait, où les voiles se déchirent à l'heure du bilan.

Ainsi, l'enfant est extirpé quasiment du berceau pour partir au front afin de combattre le virus au même titre que ses parents. "Nous sommes en guerre! " On nous avait prévenu. A n'en plus douter. Qu'est-ce qui différencie un enfant de 12 ans d'un adulte pour cette société actuellement ? Au nom de quoi serait-il logé à la même enseigne que ses compatriotes plus âgés ? Est-il considéré aussi bien armé que les adultes pour être dépêché sur le champ de bataille ? Pourquoi est-il soudainement considéré comme l'égal de ses aïeux en terme de devoirs citoyens, alors que son opinion est encore trop peu souvent prise en compte ? Pourquoi lui faire porter une telle responsabilité ? Qui a peur au point de vouloir se protéger derrière ce bouclier vivant, pas toujours consentant qu'est l'enfant ? A-t-on mesuré les conséquences sur sa santé mentale ? Pas le temps de se poser de telles questions. Tout va trop vite et le temps pour mener notre propre expertise nous échappe.

De toute évidence, les hautes instances ont décidé d'avancer l'âge de la majorité d'une certaine manière en créant un nouvel ordre. Un désordre dans lequel les enfants sont traités comme des adultes et les adultes comme des enfants. C'est le monde à l'envers. L'envers du décor ou l'apparition au grand jour de la face cachée d'une gouvernance mondialiste qui par ses enfantillages inconscients fait payer le prix fort aux adultes en devenir, les enfants. C'est une pagaille générale teintée par la peur qui règne sur l'ensemble du territoire des droits de l'Homme divisé en son sein par une gouvernance qui prend des allures d'oligarchie coercitive.

Une autre interrogation survient alors: Que signifie être adulte aujourd'hui dans une société infantilisée par un patriarcat qui pour le bien du peuple l'asservit subtilement ? 

Si l'on ne peut répondre d'emblée, c'est sans doute parce que nous ne savons plus vraiment ce que signifie être adulte et qu'il est peut-être temps de hisser l'enfant au rang qui lui est dû. Il est bien à considérer comme un adulte en herbe, puisqu'on lui reconnaît certaines responsabilités. Accompagnons-le à s'émanciper pour de bon, sans demi-mesure. Il est visiblement temps que s'élève sa voix pour faire valoir son droit à encore plus de respect, à être écouté plus justement et soutenu dans une confiance absolue en sa capacité à s'éduquer en co-responsabilité. On décide souvent pour lui jusqu'à sa majorité des sujets les plus importants de son existence, le jugeant encore trop immature. Il ne s'agit pas là de choisir entre un manteau rouge ou bleu mais bien de prises de décisions fondamentales liées à sa vie future. En France, les décisions finales concernant sa personne reviennent aux tuteurs légaux jusqu'à ses  dix-huit ans ou éventuellement ses dix-sept ans s'il est émancipé. Il est certes largement privilégié par rapport à sa condition d'autrefois. Effectivement, il faut remonter loin dans le temps pour se remémorer le premier statut peu enviable accordé par la constitution et la reconnaissance graduelle de sa personne au fil du temps. Une évolution indéniable de l'autorité parentale et sociétale qui s'est établie sur des siècles. Interroger la place de l'enfant sur le plan de l'état civil demeure pourtant nécessaire aujourd'hui encore, même s'il est reconnaissable que la société n'a eu de cesse d'améliorer ses conditions de vie depuis de nombreuses décennies.

En effet, avant le 18ème siècle, l'enfant n'existait pas en tant que personne. Il n'avait aucun statut juridique et était la propriété du père. Sa majorité en cette période était fixée à vingt-cinq ans. Jusqu'à cet âge, le jeune n'avait aucun droit et laissait le monde indifférent à son égard. Ceci fut d'ailleurs décrié par Rousseau dans son traité: L'Emile ou de l'éducation. Depuis la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, on comprend dans la formulation que la proclamation de l'égalité vaut dès la naissance. Elle est donc valable autant pour les enfants que pour les adultes.

A la fin du 18ème siècle est amorcée une reconnaissance législative de l'enfant, une évolution significative concernant son statut dans la société républicaine. Ce n'est qu'à partir de 1833 que l'on reconnaît l'importance d'éduquer ce dernier alors perçu comme un être en devenir à préserver pour le futur. Moins de 10 années après, une loi est votée interdisant le travail des moins de huit ans et graduellement ceux de douze ans dès lors qu'ils sont scolarisés.

Il faut attendre la deuxième moitié du 20ème siècle pour voir naître la consécration de ses droits avec la déclaration universelle des droits de l'enfant. C'est une avancée sans conteste mais qui laissait encore planer le sentiment que l'enfant était un être passif, un simple objet de droit. En 1989, la convention internationale des droits de l'enfant le consacre enfin comme véritable sujet de droits y compris en matière d'expression et d'opinion. Un sujet oui mais pas encore un individu reconnu. A l'heure actuelle, est-il considéré comme un sujet ou bien un individu à part entière ? Est-ce qu'être adulte signifie de facto être un individu libre ? Si non, qu'est-ce qu'un individu ?

Parmi les cinquante-quatre articles de cette convention plusieurs ne sont à ce jour pas vraiment respectés. Il est dit par exemple que l'enfant doit pouvoir discuter des décisions qui sont prises à son égard selon son degré de maturité. Il n'est pas précisé selon son âge. Or, on le vaccine avec un produit expérimental dont on ignore les effets secondaires, on lui impose le port du masque des heures durant avec des risques délétères pour sa santé affectant le bon développement de son cerveau et ce malgré ses réticences ou ses revendications afin de pouvoir continuer de pratiquer une activité sportive ou pour se distraire en allant au cinéma ou bien tout simplement pour continuer de fréquenter l'école.

Il est certain que les conditions de l'enfant se sont largement améliorées depuis des siècles et pourtant à y regarder de plus près, on ne peut que constater qu'on est entré dans une période d'involution où il perd de ses droits à une vitesse folle. Une marche arrière qui vaut finalement pour l'ensemble, adultes comme enfants, sans quasi distinction faite dans leur traitement. La crise sanitaire est une crise à laquelle chacun doit faire face en tant qu'individu devant des choix qui devraient lui appartenir. L'enfant est bien un individu à part entière et pourtant on ne lui laisse guère le choix pour sa santé. Il n'a d'ailleurs de cesse de clamer qu'il veut devenir un être libre depuis sa première crise de revendication identitaire vers l'âge de deux ans. Bien entendu qu'à un âge aussi peu avancé l'enfant n'est pas en mesure de décider de quoi que ce soit en conscience. Reste à savoir ce que signifie réellement décider en conscience et qui est conscient aujourd'hui ?

Nombreux sont les enfants qui ne souhaitent pas se faire injecter malgré la peur ambiante. Ils mesurent, en dépit de leur juvénile conscience, le bénéfice/ risque que cela suppose et s'en remettent aisément à la vie. S'en remettre à la vie est ce que l'enfant fait le plus souvent, car il a une foi absolue dans les lois du vivant puisque ces dernières sont inscrites dans son ADN. Il vous dira même en guise d'argument, que s'il doit le contracter et bien c'est que c'est la vie qui en a décidé ainsi. Mais la peur que ces derniers ne contaminent les adultes a tellement été martelée dans les médias tous azimuts ces deux dernières années, et ce dans un brouhaha assourdissant qu'ils en sont traumatisés pour beaucoup. Inutile d'imaginer les conséquences désastreuses sur le plan psychologique. Sans compter le poids de la culpabilité qui pèse sur leurs frêles épaules et qu'ils traîneront probablement longtemps.

L'empreinte est là, comme une blessure de guerre. Certains sont entendus dans l'expression de leurs doutes, voire leur opposition quand beaucoup d'autres se résignent à passer sous silence leur souhait de rester indemnes d'une injection dont les bénéfices sanitaires sont plus qu'incertains.

Le consentement chez l'enfant est une question délicate quand on sait qu'il est manipulable dans son émotionnel. Rien n'est plus important pour lui que sa famille. Il est alors facile de comprendre que la majorité d'entre eux se ralliera à la décision des aînés, de ceux qui savent mieux que lui.

Il n'est pas rare que certains réclament l'injection. En effet, ils veulent vraisemblablement lorsqu'ils en témoignent, oublier le plus rapidement possible l'éventualité qu'ils puissent représenter un danger pour autrui. Avant sept ans, l'enfant ne peut participer au débat, mais au delà il peut se forger une opinion d'abord calquée sur celles de ses congénères, puis plus tard vers l'adolescence sur ses propres compréhensions  et surtout s'il a appris à développer son esprit critique, son discernement.

Ainsi, de nos jours la jeunesse est comme enrôlée dans la lutte contre un ennemi invisible, engagée dans un combat qui s'avère perdu d'avance puisque le virus passe et repasse, traversant le champ de bataille à sa guise. L'enfant n'est donc pas épargné et participe bel et bien à l'effort de guerre. Un être " adultifiė " parmi les autres. Plus tard, il pourra prétendre au statut d'ancien combattant au même titre que ses parents pour avoir risqué ou compromis sa vie au combat. Qui sait, peut-être qu'on lui réservera une place de mérite dont il n'aura d'ailleurs probablement que faire dans une société en ruine qu'il faudra reconstruire, celle qu'on lui aura légué.

Les ultimes questions demeurent celles-ci: Sera-t-on disposé, au sortir de cette nuit noire à reconnaître la grandeur des enfants, leur potentiel ou leur génie, prêt à les élever au rang qui leur revient en leur laissant la parole et en leur permettant de l'ajuster sans cesse comme un hommage à leur intelligence? Sera-t-on enclin à les encourager à une réelle autonomie dès qu'ils en manifesteront l'envie, le besoin vital même en bas âge, sans craindre de perdre le pouvoir sur eux mais bien dans l'idée de le partager avec eux ?

Le monde change, les jeunes aussi. N'ayons plus peur de leur faire d'avantage confiance. Pourquoi ne pas être les adultes que nous aurions aimé avoir à nos côtés là où nous les avons précédés?

Il existe aujourd'hui des pédagogies basées sur la science du vivant qui peuvent accompagner enfants et parents à grandir ensemble respectueusement. Parce que le meilleur est à venir et que l'avenir s'écrit au présent, La Pédagogie Bio-Logique© propose un dispositif d'accompagnement complet à l'individualisation des jeunes, ainsi qu'un programme de guidance parentale pour une éducation évolutive.

 
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