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Faire bon usage des crises: et si on libérait les enfants (intérieurs) ?

Ces deux dernières années nous ont montré combien il avait été rude pour chacun de s'y retrouver personnellement. La pandémie et sa gestion quelque peu coercitive a fait remonter beaucoup de peurs chez les uns et les autres. Petits et grands n'ont pas été épargnés.

N'est-il pas questionnant de constater que nombre d'adultes se sont soumis aux commandements injonctifs du gouvernement pour opiner favorablement et souvent à contre cœur ?

Un comportement obtenu en réponse à un narratif infantilisant agissant au niveau du subconscient. Prestidigitation de foule, manipulation de masse ? A nous de faire la lumière et de ne pas croire tout ce qui nous est dit car le mensonge et la vérité sont les revers d'une même médaille. C'est l'apprentissage du discernement. Sous hypnose narrative, chacun remet son pouvoir sans sourciller, avide de sécurité dans une société ultra-matérialiste qui se meurt bien vivante tous les jours un peu plus. Tant que les enfants sont sages et obéissants, les parents sont contents, satisfaits de leur autorité, même bienveillante. Bien que beaucoup s'en défendent sous l'égide du libre arbitre illusoire, c'est à dire pensant exercer leur pouvoir de décision, ils se sont laissés prendre au piège tendu par la crainte de perdre la vie et ou la liberté, deux mots dont ils ignorent encore la véritable signification. Il ne suffit pas d'être adulte pour prétendre en savoir la valeur réelle.

Ce discours morbide fondé sur la peur auquel nous avons eu le droit pendant plus de deux ans et qui perdure à ce jour, a pourtant facilement trouvé écho chez les plus âgés d'entre nous. Des adultes « confirmés » sortis depuis longtemps de l'enfance, période où l'on est soumis à une autorité. Ces adultes ont-ils réellement autorité pleine sur leur personne ? Et si oui, quelle est cette autorité au-dessus de la leur, omnipotente qui prévaut sur leur intégrité personnelle ?

Que s'est-il passé pour que la plupart des adultes se soumettent sans broncher ? Pourquoi ont-ils perdu la capacité à discerner ce qui était bon pour eux sans s'en remettre nécessairement et aveuglément parfois à la loi du nombre, au vote de la communauté. « La raison du plus fort est toujours la meilleure » écrivait Jean de La fontaine, au 17ème siècle dans sa très célèbre fable : Le loup et l'agneau. Le loup est parfois l'adulte, l'agneau souvent l’enfant.

Cette fable fut écrite pour dénoncer le pouvoir et la justice sur le sol français, sous le règne de Louis XIV. Un état dirigé par un monarque qui se plaisait à scander haut et fort : « L'état c'est moi ! »

Aujourd'hui, au 21ème siècle cette loi tend à rappeler son existence, car le loup continue de se trouver de bonnes raisons de manger l'agneau qu'il juge toujours aussi faible..

Aussi, comme l'histoire n'a de cesse de se répéter et ce jusqu'à épuration complète des mémoires de l'inconscient collectif afin d'en libérer les êtres assujettis par les empreintes karmiques de la race, de la nation, cette fable n'est pas sans nous rappeler un président aux allures de monarque tout puissant qui en son temps a également décrété que : « l'état c'est lui !

Notre gouvernant auto-proclamé « suprême » a pris des décisions pour le peuple sans le peuple. Or, un état n'est rien sans son peuple tout entier. C'est le peuple qui est souverain. Ce n'est pas un complot, c'est un constat qui parle des limites du système capitaliste arrivé au bout de sa logique.

« Pour nous protéger et pour notre unité, nous devons aller vers la vaccination de tous les français car c'est le seul chemin vers le retour à la vie normale » proclamait le président le 12 juillet 2021. 

Aujourd'hui, un an après, ses décisions sont discutées, décriées voire condamnées par une grande partie de la population française y compris au sein même du gouvernement dont les premiers repentis se font connaître. Était-ce vraiment le seul chemin ?

La révolution est proche. Ainsi va se rejouer un nouveau pan de notre histoire à épurer. Un goût de déjà vu et pourtant il ne tient qu'à nous de ne plus laisser qui que ce soit se placer au-dessus de nous et décider pour nous de notre devenir, accordant que trop peu de valeur à notre personne.

Qui d'autre que nous même peut prendre réellement soin de nous, nous respecter, nous aimer et nous chérir à notre juste valeur ? Qui en dehors de nous ?

Encore faut-il que ces discours n'aient plus de prise sur nous. Oui, mais comment ?

En faisant en sorte qu'ils ne résonnent plus avec nos blessures d'enfant. En devenant autonomes, qu'on ne les laisse plus influencer nos décisions en refusant d'être infantilisés, soumis à une autorité désireuse d'exercer son pouvoir absolutiste.

C'est pourquoi, il est grand temps de reconnecter, soigner, libérer et fusionner avec nos enfants du passé, intérieurs qui sont toujours présents en chacun de nous, mutiques et blessés, nous laissant à la merci du plus « fort ». Ils attendent d'être récupérés pour poursuivre notre évolution.

Sans ce travail de courbure du temps, où l'on élabore sur plusieurs lignes, nous ne pouvons être dans notre autorité suprême, Un, indivisible car encore fragmentés. L'enfant sur la ligne du passé doit être « défragmenté », c'est à dire que prisonnier de la mémoire du disque dur, il doit être de retour au présent sur la même ligne que l'adulte que nous sommes pour devenir un individu libre de sa programmation où, toujours conformément au langage informatique, il aura été réorganisé physiquement dans son contenu pour remettre chaque fragment de fichier /mémoire ensemble, réunis et dans l'ordre, un nouvel ordre, c'est à dire remis à l'endroit pour n'en former plus qu'un dans le but d'augmenter la vitesse de lecture du système complet. En d'autres termes, chacun doit s'occuper de son système pour libérer l'espace nécessaire à son expansion, sans quoi il n'est pas optimisé et ne pourra fonctionner à son plein régime, son plein potentiel.

Le temps Chronos, temps linéaire et physique est une « illusion » car seul le temps Kaïros, métaphysique, le moment opportun instantané qui permet d'agir sans hésitation n'a de réelle influence sur le temps Aïon, le temps des futurs possibles. L'enfant que nous avons laissé de côté est cette personne å libérer que nous voulons retrouver pour poursuivre vers notre indépendance totale. Libre de l'autorité étatique parfois abusive, une personne respectueuse de son prochain.

« Si vous ne devenez comme les petits enfants » Évangile de Mathieu 18 (1-4). Alors vous ne serez le plus grand dans ce royaume, votre royaume. Un adulte accompli, complet, uni et pacifique. Un juste sorti de l'innocence. Un humble parmi les humbles. Devenir ou redevenir comme le petit enfant c'est retrouver et écouter cette part en nous, capable de nous inscrire dans le présent, de nous libérer  de nos peurs et d’incarner cette grandeur à laquelle nous n'avions pas encore le droit d'accès. Tout est déjà là. A nous de plonger à sa recherche, à l'intérieur de notre désordre et de "ranger notre chambre" pour se retrouver et continuer d'avancer vers notre liberté intégrale.

La société a longtemps de par ses multiples conditionnements enfermé la personne qu'est l'enfant la faisant « patienter » pendant la maturation de ses corps sur la ligne du temps linéaire. Le corps de carbone avance en âge, il mature, vieillit et pourtant sommeille en lui une partie immortelle, à la jeunesse éternelle, véritable source de paix. Le présent est le temps de l'enfant. Un cadeau. L'enfant est éternitė.

« La Révolution est comme Saturne, elle dévore toujours ses enfants » a prononcé le politicien Pierre Victurnien Vergniaud en 1793, Girondin français lors de son procès avant d’être guillotiné. Mettons fin au sacrifice et libérons les enfants. Prochainement, dû à l'accumulation d'un trop plein émotionnel, le mécontentement du peuple se fera entendre, covid ou pas, restrictions énergétiques ou pas, menaces de guerre mondiale ou non.

Le temps de s'émanciper, soi-même par soi-même s'annonce. Comprendre l'importance de se mettre en mouvement pour s'épurer de ses blessures et se libérer des peurs permettront de tenir debout face aux injonctions gouvernementales qui imposeront, dans les excès de se soumettre à de nouveaux protocoles coercitifs en tout genre. Il est temps d'agir sur ses mémoires pour ne plus résonner aux narratifs ubuesques qui nous ôtent en quelques sortes la vie en nous laissant enfermer dans une liberté conditionnelle sous haute surveillance parce que nous avons encore peur de vivre et que nous n'avons pas reconnecté en nous la force de vibrer pleinement notre essence, de trouver la paix.

La prochaine "révolution" sera juvénile. Dans les prochaines années, les jeunes ayant connu la pénibilité, désabusés par un système aux contours oligarchiques devenu permanent activeront leur Volonté et s’affirmeront dans leur impulsion d'être qui ils sont réellement et rien ne les y empêchera plus. Ils se soulèveront pour faire entendre leur voix. Sur le chemin, ils seront pacifiques mais ne seront plus "pacifiables".

A nous de faire preuve d'intelligence pour les accompagner sans les réprimer ou les juger, comprenant que par les temps qui courent le plus tôt on s'incarne dans son essence, son autorité, son propre pouvoir, le mieux ce sera. Et de toutes les manières, rien ne sert de lutter contre le nouveau car le temps du soulèvement est venu. Il n'y a pas d'ennemi, d'autre adversaire à combattre que celui qui sommeille au plus profond de chacun tenant en otage l'enfant du passé, un canon sur la tempe. "Nous sommes en guerre" a déclaré le président français, en mars 2020. C'est le monde tout entier qui est en guerre en 2022. Profitons du chaos extérieur pour rénover nos intérieurs et mettre fin au conflit de notre propre dualité.

Les prochaines décennies verront émerger la grandeur de nos enfants (intérieurs), leur libération. La Pédagogie Bio-Logique© étaye cette émergence dans son programme d'accompagnement pour permettre de faire la lumière sur le potentiel à être et à s'accomplir en tant qu'individu dès la puberté, début de l'appel à l'épuration des mémoires et réponse au signal d’affranchissement des conditionnements.

Un jour prochain, le jeune saura se souvenir de sa grandeur et sera libre de la personnalité, de la mécanique egotique car il n'aura plus besoin de mécanismes de défense/ protection pour protéger sa personne émancipée. Il se libérera de la programmation avec la science de la mécanicité du subconscient et pourra cheminer vers son intégralité de conscience.

L'évolution des jeunes commencera de plus en plus tôt, Certains d'entre eux en sont actuellement les pionniers, les témoins. Ils sont "transitifs" et se mettent en marche pour un monde nouveau. Vers une nouvelle ère à bâtir qui sera clémente si nous savons prendre la peine de traverser l'obscurantisme de notre conscience qui nous en voile toute la beauté pour allumer la lumière dans la profondeur de nos êtres.

Le meilleur est à venir. Le meilleur être avenir. Il mesure moins d'un mètre et ne se prend pas au sérieux. Et pourtant, il est plus que sérieux de s'y intéresser car nous avons tous un de ces enfants en nous. Alors n'attendons plus pour prendre soin d'eux, car c'est bien de nous dont il s'agit.

 
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